Le petit journal



Histoire.pngistoire du journal 

 

Le " Petit Journal " est l' un des plus anciens journaux de France. Il est née en 1863 et sa création doit être considérée comme l' un des événements qui marquèrent le plus profondément dans la vie du Paris de naguère. Dans l' histoire de la presse, c' est plus qu' un simple épisode ; c' est la date mémorable d' une véritable révolution, non pas seulement dans le journalisme, mais dans les moeurs
Les générations actuelles ne peuvent imaginer ce qu' était la presse avant l' apparition du journal à cinq centimes, du journal populaire mis à la portée de toutes les bourses. La presse ne jouissait d' aucune liberté. Des législateurs ombrageux lui avaient fait un code bizarre et l' avait reléguée hors du droit commun. Son état était d' exception. Le gouvernement ne souffrait d' elle rien qui pût, non pas même le blesser, mais simplement l' égratigner. On exigeait des journaux de lourds cautionnements ; une censure jalouse les surveillait de près ; à la moindre critique, à la plus petite allusion politique, les amendes tombaient sur eux dru comme grêle ; à la récidive, c' était l' interdiction.
C' est assez dire que la masse du peuple, les ouvriers,les employés, les petits bourgeois étaient condamnés à ne point lire les journaux. Les gens aisés eux-mêmes y regardaient à deux fois avant de s' abonner à un journal. Les uns allaient lire gazette au cabinet de lecture ; d' autre s' entendaient entre voisins pour prendre un abonnement à l' une des grandes feuilles de Paris


Le Petit Journal
SUPPLÉMENT ILLUSTRE






Le traître. Dégradation d'Alfred Dreyfus (Le Petit Journal)
Le traître. Dégradation d'Alfred Dreyfus
Alfred Dreyfus dans sa cellule avant la déportation à l'île du Diable (Le Petit Journal)
Alfred Dreyfus dans sa cellule avant la déportation à l'île du Diable

Drame sanglant dans une ménagerie
La Goulue et son mari aux prises avec un puma

La Goulue elle y connaitra la gloire. En 1895, elle abandonne le Moulin-Rouge pour investir ses gains de danseuse dans une baraque foraine. Son ami Toulouse-Lautrec, peint deux grands panneaux pour décorer la baraque. Installé à la Foire du Trône, La Goulue donne un spectacle de danse du ventre. Plus tard associé à son mari, ancien magicien, elle se fera dresseuse de fauves.



le 8 novembre 1892, explose à Paris une bombe au poste de police de la rue des Bons-Enfants tuant cinq policiers (3), Léon Bloy marque immédiatement son désir d’écrire sur cet attentat anarchiste : «Idée première d’un article sur l’événement du jour, la Dynamite », écrit-ilLe Petit Journal, livraison du 19 novembre 1892




« L'apache est la plaie de Paris.

Souvenir effacé
Rappelant l’accueil triomphal fait aux libérateurs Français en 1859, le Petit Journal consacre sa Une du 13 mai 1893 au dévergondage — il n’y a pas d’autre mot — de la nation sœur, cette Italie « bigarrée, faite de morceaux comme un habit d’Arlequin », que nous avions établie « au prix de beaucoup d’argent et de sang ». Allait-elle venir à notre secours après Sedan et "au risque de périr, accomplir son devoir, acquitter la dette de sang qu’elle avait contractée envers nous ? Comme vous la connaissez mal notre sœur ! Elle profita de nos désastres [pour faire] risette à notre vainqueur jusqu’à ce qu’il consentît à lui accorder ses faveurs